10/05/2014
LES P'TITS-DEJS D'LTC LIVE : "GOOD MORNING LOTHRINGEN ! DEBOUT LES MORTS ! V'LA 2 P'TIOS ELECTRONIC POUR PETER LE FEU !"
07:41 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : les p'tits-dejs d'ltc live : "good morning lothringen ! debout l, louis armstrong, what a wonderful world, dead can dance, niagara, les p'tits-déjs d'ltc live, palma violets, best of friends, 99 red ballons, nena, joe jackson, the joe jackson band, acdc, a-ha, la scène d'ltc live, la communauté ltc live, ltc live : "la voix du graoully !", david bowie, the next day, nouvel album 2013, jean dorval, jean dorval pour ltc live, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, ue, union européenne, europe, yom, & the wonder rabbis, klezmer zozio'party, jewish'mix, musique klezmer, peuple juif, les hébreux, orient, moyen-orient, claude vanony, les parisiens, la bête des vosges, que je t'aime, johnny halliday, les tops du zozio, le "2songs2" d'ltc live, chris botti, billy kilson, drums, sting & j. groban, shape of my heart | Facebook |
LES BEST OF JD - PHIL COLLINS AU ZéNITH DE NANCY : "UN ILOT MUSICAL BRITANNIQUE DANS L'EST DE LA FRANCE !"
Voici un article réalisé pour différents sites Web ou journaux lors de la venue de Phil COLLINS, à Nancy, en juin 2004...
Comme le disait si bien un proche : "la France a peut-être gagné contre l'Angleterre deux à un, le 16 juin dernier, lors de l'Euro de football 2004 ; mais il y a un domaine dans lequel on ne battra jamais les Britishs, c'est le Show-Biz !" Aussi, lorsque l'on a vu le concert de Phil Collins, ce vendredi 25 Juin 2004, au Zénith de Nancy (54), on abonde dans ce sens.
UNE (vraie) TOURNéE D'ADIEUX (???)
Le moment est historique pour les fans de Phil Collins. Entamée début juin, "the first final farewell tour", sa "première tournée d'adieu" met un terme à une carrière musicale de près de quarante ans ! Phil arrête la scène suite à une perte d'audition et au désir de profiter pleinement de sa petite famille. Après l'Arène en plein air du Zénith de Nancy, il honorera de sa présence les Arènes de Nîmes, le Zénith de Toulouse, et au final, le Genèva Aréna à Genève (Suisse). La première partie du spectacle est assurée par "Mike and the Mechanics", dont le chanteur est aussi un ancien membre de "Genesis"...
COMMENT INSTALLER UNE VILLE DE PLUS DE 25.000 HABITANTS DANS LE ZéNITH DE NANCY...
Ce vendredi matin, le gardien du Zénith de Nancy n'en revient pas, une véritable armada de poids-lourds arrive en "éclaireur", afin d'assurer la logistique du concert. Dès l'ouverture des portes du "temple meurthe-et-mosellan de la musique", commence, jusqu'au milieu de l'après-midi, un véritable ballet de corps de métiers (technique, sécurité, secours, restauration, logistique, médias...). Tout doit être prêt pour accueillir vingt-cinq mille personnes ce soir (les premiers "fans" attendent déjà devant les grilles) ! Mais cette véritable fourmilière de techniciens et de moyens est parfaitement huilée ! Les "roads" sortent directement des camions de quoi alimenter un mécano géant ultra-moderne composé d'une scène, de rampes d'accès, de décors en escaliers, d'écrans géants, de jeux de lumières, de micros, de divers instruments de musique... A 15h30, le "Tour Management", la "Production" et le "PC Technique" vérifient les derniers paramètres et la sécurisation du "périmètre artistes". Noël et Alexandre sont sur le pied de guerre. Dans ce monde de brut, il convient de rendre hommage à Marthe, la petite lingère, qui s'occupe de soixante-dix-sept permanents (dont les artistes) et le "Catering - The flying saucer" qui propose des repas en continu pour plusieurs centaines de travailleurs toute la journée.
Pendant ce temps, dans les loges de Phil, on peaufine une ambiance tamisée (afin d'éviter de fatiguer ses yeux) et on installe un mobilier uniquement fonctionnel (manger, se reposer et recevoir des invités). Tout doit être prêt, car en cette fin d'après-midi ensoleillée Phil Collins arrive ! Les gardes du corps se positionnent, on filtre les entrées, la tension est palpable ! Il surgit d'un mini-bus aux vitres tintées avec sa famille et son groupe, monte directement dans les loges. La petite troupe est dynamique et sympathique. Dans la foulée ce sera au tour des "Mikes and the Mechanics" de prendre possession du terrain. Peu après, tous les artistes s'entraînent une petite heure, histoire de chauffer les voix et de faire les derniers réglages.
A dix-huit heures, les premiers spectateurs entrent par vagues successives. La clameur s'amplifie dans l'arène. Jusqu'au début du spectacle côté "fans" l'attente se fait ressentir, côté technique la pression liée aux imprévus augmente.
UNE BêTE DE SCèNE QUI NE DéçOIT JAMAIS SON PUBLIC!
Il est vingt heures trente les "Mike and the Mechanics" entrent sur scène et chauffent la salle avec "Over my shoulder", ainsi que d'autres célèbres titres. Trois quart d'heure après, Phil Collins et son "Band" quittent les loges. Leur arrivée sur scène est applaudie dans un délire collectif. Phil Collins, ancien batteur de Genesis, les baguettes à la main, ne faillit pas à sa réputation et entame un solo de batteries mémorable, se lance dans une compétition avec l'autre batteur de son ensemble. Puis un troisième percussionniste se joint à eux dans une parfaite harmonie de résonances, dont le point d'orgue donne le signal aux choristes, aux cuivres, répartis sur la scène et aux guitares, d'entrer en action. Phil, outre des extraits de son nouvel album "Testify", vendu à près d'un million d'exemplaires pour le seul Hexagone, passe en revue tous ses standards. Il alterne les rythmes entraînants comme "Something happened on the way to heaven", "Don't lose my number" ou "Who said I would"; et ceux plus calmes tels "Against all odds (Take a look at me now)" ou "One more night". Parmi les moments forts du "Show", on trouve notamment une magnifique version à capela de "True colors". A l'aise sur scène, sobrement vêtu d'une chemise et d'un pantalon gris, Phil aime le contact avec son public. Ses choristes et musiciens le suivent sur scène dans des mouvements d'ensemble qui donnent un supplément d'âme aux chansons. Minuit, le bouquet final est couronné par un lâché de serpentins et de confettis multicolores, une explosion de joie générale. Le traditionnel rappel sera honoré. Puis, le départ du "Band" s'effectue par l'arrière de la scène, dans la plus grande discrétion sous le regard attentif de la sécurité. Phil a son avion pour Londres dans très peu de temps...
NANCY BLOQUéE PAR "LA VAGUE PHIL COLLINS"...
Maintenant, les techniciens vont démonter tout, jusqu'au petit jour, et mettre dans les camions, avec méticulosité, chaque matériel à sa place. On reconnaît là, la marque des "grands itinérants". Au même moment une vague de spectateurs joyeux se rue vers des milliers de véhicules s'étirant lentement dans de longues traînées rouge ou dorée illuminant l'obscurité. Malgré la présence des Forces de l'Ordre, l'indiscipline à la française reste de rigueur ! Résultat : Nancy sera bloquée, jusque sur l'autoroute A31, pendant plusieurs heures ! Mais la Capitale de la Meurthe-et-Moselle qui a l'habitude des grands événements en a vu d'autres. Les pensées des spectateurs ne forment qu'une seule voûte étoilée dans le ciel d'été, à n'en pas douter ils auront tous de très beaux souvenirs à raconter à leurs proches ; à l'image de Charles Baudelaire qui dans "Les fleurs du mal" précisait : "J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans."
01:18 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : les "best-of jd", phil collins, zénith de nancy, le 25 juin 2004, jean dorval pour ltc live, vincent maniglia pour ltc live, meurthe-et-moselle, "line up au complet pour le ruk 2014 !", mike and the mechanics, the vintage gigolos, rtl, l'essentiel, cédric, porn queen, le groupe, super heroes in ties, elephant ghost, inner smile, open air, rock um knuedler, meyouzik, texas, seun kuti & egypt 80, the side, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, centre pompidou-metz, le groupe texas, en concer à luxembourg, place guillaume ii, luxembourg ville, festival rock um knuedler 2011, festival des musiques du monde, le 02 juillet 2011, le 03 juillet 2011, summer in the city, luxembourg city tourist office, capiltale luxembourgeoise, sharleen spiteri, greatest hits, red book, eddie campbell, lcto, groupes luxembourgeois, musiques du monde, interview de fanny et dorianne, deux fans de texas, et de sharleen | Facebook |
09/05/2014
LES BEST OF JD - THE VINTAGE GIGOLOS : "LE CLUB DES CINQ DU ROCK-WHISKY !"
Chaque année, le RUK met en tête d’affiche de grosses pointures, comme Simple Minds, Ben Harper, Texas, etc. Mais, il est aussi un vrai vivier de jeunes talents musicaux luxembourgeois, tels "The Vintage Gigolos"… Ce groupe était le 03 juillet dernier sur le Lion Stage de 15h00 à 15h30…
"Super Misch" à la barre !!!
VOUS AVEZ DIT "GIG’S" ?
"The Vintage Gigolos" (ou les "Gig’s") sont actuellement au nombre de cinq : Michel Guillaume, chant et guitare acoustique ; Daniel Jungers, guitare et chœur ; Christian Schwartz, guitare rythmique ; Lou Metz, basse et chœur ; et Paul Thein, batterie. Ce band est créé fin 2006 à l’initiative de Daniel Jungers et de Christian Schwartz. Puis, Lou Metz et Paul Thein les rejoignent. Aussitôt, ils commencent à jouer leurs premiers concerts. A partir de 2007, les "Gig’s" font le tour des scènes luxembourgeoises et s’exportent à l’étranger (Belgique, Allemagne, etc.). Ils commencent à fidéliser leur public. L’origine de leur nom n’est pas tant que cela inexplicable... La preuve ? Il vient des deux guitaristes, Daniel Jungers et Christian Schwartz, qui sont fous des vêtements "vintages"(1). Un jour alors qu'ils portent des maillots avec marqué dessus "gigolo", les autres membres du groupe leur disent pour plaisanter, qu’ils ont vraiment la tête de l’emploi… Partant de cette blague à deux balles, les membres du groupe font le lien entre les mots "Vintage" et "Gigolos", et baptisent leur formation "The Vintage Gigolos"…
UN PREMIER ALBUM QUI DéGOMME !
Comme à chaque fin de concert, on demande aux "Gig’s" quand ils sortiront un premier album, aussi, le groupe décide de relever ce nouveau défi. Dès 2009, les préparations débutent... C’est à ce moment que "Misch" Guillaume, l’ancien chanteur charismatique du groupe "ILL?", les rejoint, apportant un ton plus musclé. De mai à juillet 2010, les "Gig’s" enregistrent leur premier album "The Day After", avec le soutien de Charles Stoltz, des Studios Holtz de Tuntange. Dix morceaux de leur répertoire sont retenus. Leur CD est masterisé dans les très réputés studios de la HOFA en Allemagne. Le lancement de ce nouvel opus se fait au cours d’une "CD-Release Party", le 23 décembre 2010, au Melusina à Luxembourg (un club et restaurant renommé…). Le groupe "Angel At My Table", qui alors fait beaucoup parler de lui, lance la soirée. Ce premier opus est la concrétisation d’un énorme boulot et d’une véritable métamorphose opérée au sein du groupe en quelques années seulement…
La création "The Day After" frise la perfection !
Les résultats ne se font pas attendre… Après quelques concerts à grand succès, en janvier 2011, et après seulement une semaine d’iTunes, leur chanson "The Day After" atteint rapidement la deuxième place dans la "Hitmaschin" des iTunes luxembourgeois et d’RTL, et figure parmi les meilleures rentrées musicales. Une chanson qui au final restera en première position pendant deux semaines…
Un premier opus, donc, qui démarre sur les chapeaux de roues par la revisitation du cover mondialement connu "I'm Just A Gigolo"(2) (un clin d’œil à leur nom…). Avec en préambule des bruits de pas (au lieu de bruits de sabots…) et de portes, ils ouvrent le ban "à la Rammstein" dans « Te quiero puta », avec une soudaine montée en puissance pogotisée qui balance et câline en même temps l’auditeur averti… Mais "The Day After" réserve à ses auditeurs d’autres enchantements… Les riffs de guitares et les effets synthétiques y sont grandioses. Les morceaux ont une âme quasi-millésimée réservant aux auditeurs de très belles surprises mélodiques. Les voix du groupe (chanteur et chœur inclus), très "il n’y a que mâle qui m’aille", constituent "un plus" indéniable renforçant des airs déjà supers entraînants, qui arrachent le cul du siège et font danser les pieds sans crier gare ! Le sublime "Put The Lights On" reste un morceau qui crève les tympans sans contrainte avec un refrain qui pète le feu "Hey ! Hey ! Put the lights on !" ; le très mélodique et métallique "You Don’t Know Me" à la fois haché et fluide donne dans le "pêchu" ; "Get What You Deserve" et "Fast Lane" sont des ballades en guitare majeure qu’on ne souhaite pas voir s’arrêter… En clair, c’est du gig’s’ga bonheur, avec un souci du détail jusqu’au CD décoré en imitation vinyle !
JD : Michel, pourquoi êtes-vous classés "Whisky-Rock" ?
Michel : (rire de l’intéressé) C’est le 8 mai 2006, au moment de la création du groupe, que suite à une anecdote nous avons été classés « whisky-rock »… On avait l’habitude à l’époque de boire du whisky durant les répétitions, depuis on s’est calmé…. Durant l’une d’entre elles, un gamin a demandé à notre bassiste, Lou Metz : "Quel est votre style de musique ?" Et comme, il y avait une bouteille de Whisky Jack’s Daniel sur la table, Lou a répondu : "C’est du Rock-Whisky, mon p’tit gars !" En fait, on n’est pas vraiment classables… On va dire que c’est du rock classique avec des influences de musique synthétique.
JD : C’est la première fois que vous jouez à Luxembourg Ville ?Michel et Paul (en chœur) : Oui, c’est une grande première pour nous !
JD : Cette année vous avez donné une dizaine de concerts dans le cadre du "Vintage Gigolos Spring/Summer Tour 2011"… Où vous êtes-vous produits ?
Paul : le 15 avril, on s’est produit à Heinerscheid au Youngstars in Concert ; le 21 mai à Schifflange au Rock de Märtesbierg ; le 27 mai à Tuntange, au Food For Your Senses ; le 17 juin à Hesperange au Rock Am Park ; le 18 juin à Mamer à la Fête de la Musique ; le 25 juin à Dudetown au Rock’ET ; et le 02 juillet au Château de Berg (Betzdorf) au "Rock D’Schlass". Aujourd’hui (03 juillet), on participe, à Luxembourg, au Rock Um Knuedler, et le 10 septembre on sera à Ellange au Rock Am Deiregaard VIII. De plus, nous serons peut être aussi en septembre à Liège, dans le cadre d’un échange entre groupes, et la semaine prochaine on participe au festival de soutien au Sénégal de Luxembourg. Sinon, en février 2008, on a déjà animé le bal étudiant "Uni Goes Esch" à la Kulturfabrik, et on a bénéficié de plusieurs reportages sur RTL et d’articles dans la presse écrite luxembourgeoise.
JD : Est-ce une consécration et un honneur pour des Luxembourgeois de jouer Place Guillaume II devant le Palais Grand-Ducal ?
Paul : Oui, bien sûr ! Même si nous ne sommes pas de la famille du Grand-Duc (rire collectif…), il s’agit à l’heure actuelle du plus gros concert de notre carrière.
JD : On attend 15.000 spectateurs aujourd’hui au RUK, cela vous impressionnent-ils ?
Paul : Il n’y aura pas autant de monde à 15h00, car c’est le tout début du festival ! Si on a 300 ou 400 personnes ce sera déjà pas mal ! Ceci étant dit, cela reste très intéressant pour nous de jouer sur le Lion Stage.
JD : Vous aimez le groupe Texas ?
Paul : Oui. Ils jouent de la bonne musique.
JD : Vous avez pu les rencontrer en participant au RUK ?
Paul : Ils arrivent vers 18/19h00, on va certainement les rencontrer.
JD : Merci les gars pour ces quelques mots en LTC Live !
Michel et Paul : Salut Jean, de rien !
© Propos recueillis par Jean Dorval et MAF le 03 juillet 2011 au Festival Rock Um Knuedler de Luxembourg, Place Guillaume II.
INFOS PLUS SUR LES GIG’S :
Notes :
(1) Selon http://fr.wikipedia.org/ : « D'abord utilisé pour désigner les vêtements anciens de créateurs prestigieux (Chanel, Dior, Yves Saint Laurent, Hermès…), le terme ventage s'est étendu à toute pièce d'occasion, datant au plus tard des années 1980, et reflétant un moment particulier de l'histoire de la mode du XXe siècle. La vogue du vintage est telle que le mot est désormais usité au XXIe siècle par extension pour toute pièce un tant soit peu rétro. Or, contrairement à la fripe où peuvent se mêler toutes origines, le vintage est d'abord le reflet d'une authenticité, que ce soit par la marque, les techniques de couture ou les tissus employés. La mode du vintage, commencée dans les années 1990, s'est développée mêlant fashionistas et antiquaires du vêtement. Lors d'une vente aux enchères consacrée à Paul Poiret en 2005, les prix ont atteint jusqu'à plus de 100.000 euros pour un manteau. Certaines grandes maisons de couture, attirées par l'aubaine, développent des collections de rééditions de leurs modèles (le smoking Yves Saint-Laurent, par exemple). Les grandes expositions consacrées à l'histoire de la mode ne désemplissent pas (par exemple, Balenciaga, une rétrospective présentée par le Musée des Arts décoratifs à Paris de juillet 2006 à janvier 2007). Cette vogue serait peut-être due à une réaction contre la massification de la mode. Les principales sources de vintage sont les boutiques spécialisées et les ventes aux enchères (classiques ou en ligne). Suivant la provenance, l'époque ou l'état du vêtement, les prix peuvent aller de quelques dizaines d'euros à des milliers. Les pièces les plus recherchées sont les pièces griffées, ou antérieures à 1950. »
(2) Selon http://fr.wikipedia.org/ : A l'origine ce titre mondialement connu est un tango, nommé « Gigolo » (ou « Schöner Gigolo, armer Gigolo »), composé à Vienne en 1929 et dont la musique est de Leonello Casucci, un musicien italien et les paroles du librettiste autrichien Julius Brammer. Louis Prima (né le 7 décembre 1910 et mort le 24 août 1978) était un parolier, compositeur, chanteur, acteur et trompettiste de jazz américain. Il était surnommé le « Roi des swingers » (King of the Swingers). En 1943, il enregistra pour l'armée américaine une version arrangée de « I'm Just A Gigolo ». Il transforme la chanson originale en y incorporant un tube blues des années 1930, « I Ain't got nobody ». Ce sera son plus grand succès !
Crédit photos : © Jean Dorval et MAF 2011 pour LTC LIve.
20:28 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : rtl, l'essentiel, cédric, porn queen, le groupe, the vintage gigolos, super heroes in ties, elephant ghost, inner smile, open air, rock um knuedler, meyouzik, texas, seun kuti & egypt 80, the side, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, centre pompidou-metz, le groupe texas, en concer à luxembourg, place guillaume ii, luxembourg ville, festival rock um knuedler 2011, festival des musiques du monde, le 02 juillet 2011, le 03 juillet 2011, summer in the city, luxembourg city tourist office, capiltale luxembourgeoise, sharleen spiteri, greatest hits, red book, eddie campbell, lcto, groupes luxembourgeois, musiques du monde, interview de fanny et dorianne, deux fans de texas, et de sharleen, interview de sharleen, un interview de jean dorval, the vintages gigolos, du rock-whisky | Facebook |
07/05/2014
LES BEST OF JD : "THE BRAV' : AN HONEST MUSIC !"
C'est parti, on fait un nouveau p'tit tour au Pays de la New-Wave avec THE BRAVERY... La New-Wave est souvent, à tort, assimilée aux seules années 80. Mais, il faut savoir que son influence s'est fait ressentir longtemps encore après... Un vrai renouveau ! Ainsi, dès l'An 2000, de nouveaux artistes issus de la Techno, de l'Electro et du Rock, ont créé une Electro-Pop particulièrement savoureuse, efficace, aux mélodies accrocheuses, sur des rythmes synthétiques. En mélangeant Pop-Rock et Musique Electronique, ils sont devenus aussi percutants que des pointures telles que Depeche Mode et The Cure. Ce sont les groupes : Air, Franz Ferdinand, Bloc Party, The Bravery, Linkin Park, Vegastar, Klaxons, ou le DJ et musicien Moby. On va s'instéresser à The Bravery, un Band dont de nombreux Titres destroys plaisent particulièrement à mes z'oreilles.
Bonne Zizik avec JD en LTC LIve !
ON démarre avec "An Honest Mistake"...
On poursuit avec "Believe"...
Et on continue +++ with : >>>>"Unconditional"
And now >>>>> -------- <<<"Slow Poison">>>>>>>>>>
Do you, do you, do you know "Time Won't Let Me Go" ???
On se passe un piti "Fearless"...
Et on termine par un morcif trop de la bombe "NO BRAKES"-----zzzz
Voilà, c'est fini les P'tits Loups et les P'tites Loupes !
A la revoyure !
A plus en LTC LIve,
LIVee, Liiiiiiveee !!! JD le 31.05.2011.
100% BIO "The Bravery" :
http://www.universalmusic.fr/the-bravery/biographie
Source documentaire :
03:03 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, the bravery, new-wave, punk, pop-rock, the bravery le groupe, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, spécial the bravery, listen to your eyes en ltc live | Facebook |
04/05/2014
PRéCOMMANDEZ VOTRE OUVRAGE DE LAURENT LITZENBURGER SUR METZ EN VENANT DE LA PART D'LTC LECTURE !
20:27 Publié dans LTC LECTURE | Lien permanent | Tags : une ville face &u climat, metz à la fin du moyen âge, pun, éditions universitaires de lorrraine, laurent litzenburger, 1400-1530, la magie oubliée, chapitre ii" : un roman genial signé matbak, un roman d'aventure, matbak, un ado surdoué, pur l'écriture, amateur de, lectures fantastiques, d'heroic-fantasy, mangas, shōnen, japon, les aventures d'andil, andil, le voleur notambule, et acrrobate, jean dorval pour ltc lecture, bd, bande dessinée, 21ème rencontres de bd, marly, moselle, 8 et 9 octobre 2011, festival bd de marly, entrée gratuite, centre socio-culturel la louvière, centre pompidou-metz, metz, lorraine, france, programme, et liste des auteurs, âcco, une semaine sur deux, fluide-g, www.pacco.fr, last day, le droit des pères, séparation père enfant, ma fille, ma bataille, injustice française, pacco | Facebook |
23/04/2014
"TU ES PURE RéALITé."
© Photo ci-dessus : http://sobusygirls.fr
"A." - Ma Muse.
Noble Amazone,
Tu es pure réalité,
A mes yeux,
Tu comptes plus que tout au Monde
Ton sourire silencieux me met à nu,
Ton regard brûlant me fait fondre d’envie,
Ton décolleté échancré captive ma bouche
Sur tous les murs de la ville,
Je peins tes yeux gris-bleu,
Tes rondeurs impudiques épanouies,
Rendent mon regard oblique
Je suis l'archer qui tend ta corde libre,
Je suis le paon faisant la roue pour te plaire,
Je suis l'ange qui perce ton cœur,
En décochant une larme de bonheur
© Photo ci-dessus : http://www.plurielles.fr
Ingénue sous tes sous-vêtements,
En transit sensoriel,
Tu es une harpe sacrée que je fais vibrer
Invité à nos Noces païennes,
Le vent emporte autant de braises incandescentes,
Que de notes partagées,
Merlin en est témoin !
Et du gai ruisseau d'où coule mon âme vive,
J'entends tinter les gouttelettes sur les galets de tes rives
Sauvage, je m'élance,
Au travers de l’écume de tes eaux bouillonnantes,
Dans tes flots argentés
Langoureuse féminité,
Je dépose sur la rose rouge de tes lèvres,
Un baiser à savourer à Deux
La rosée tardive recouvre ta beauté limpide,
Tu resplendis comme un arc-en-ciel,
Et je succombe d’aise pour toi mon Sanctuaire
© Jean DORVAL, le 22/04/2014, pour LTC Poésie.
19:13 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "tu es pure réalité.", "la fleur du mâle.", je suis celui qui murmure à tes oreilles.", jean dorval, poète lorrain, jean dorval pour ltc, poésie, lorraine, metz, inauguration, centre pompidou-metz, moselle, coupe du monde de football, législatives, 2012, présidentielles, metz vaut bien une messe, jean dorval pour ltc poésie | Facebook |
22/04/2014
EXPO PHOTOS - LTC ARTS PRESENTS "DEEP NATURE" (SéRIE I - 14 PHOTOS by JD).
© Crédit Photos : Jean DORVAL 1987/2014 pour LTC Arts.
00:39 Publié dans LTC ARTS | Lien permanent | Tags : centre pompidou-metz (cpm) organise du 26 février au 9 juin 2014, à son tour, une exposition sur les paparazzis, dans sa galerie 3, baptisée "paparazzi ! photographes, stars et artistes.", l’esthétique paparazzi, viktoria binschtok, tazio secchiaroli, ron galella, pascal rostain & bruno mouron, william klein, gerhard richter, richard avedon, raymond depardon, yves klein, cindy sherman, malachi farrell, alison jackson, kathrin günter, andy warhol, le commissaire de l’expo, clément chéroux, les paparazzis, une expo sur les paparazzis, xpo, exposition, regards sur l'école de paris, au musée de la cour d'or à metz, claire garnier, co-commissaire d'exposition, interview, pleins "phares" sur le cpm !, centre pompidou-metz, phares, pablo picasso, jean dorval, jean dorval pour ltc arts, juan miró, yan pai-ming, fernand léger, expo photos by jd "deep nature" | Facebook |
18/04/2014
"LA MAGIE OUBLIéE (suite), CHAPITRE II" : UN ROMAN GENIAL SIGNé MATBAK.
"La Magie Oubliée" est un roman passionnant d’aventure, en cours de rédaction, dans lequel l’auteur, Matbak - un ado surdoué pour l’écriture - nous raconte les aventures, l’Histoire à rebondissements, d’Andil ; le voleur noctambule et acrobate. La magie, le surnaturel, l’émotion, les scènes d'action, les doutes, les remises en cause, la trahison, la fuite, etc. sont au rendez-vous ! Au bout du compte le lecteur est toujours surpris et se laisse guider par le fil conducteur de ce récit trépidant qui se lit à la vitesse d’une flèche qui va atteindre sa cible en plein coeur. A lire ou à relire, avec bonheur, sur LTC Lecture, le Chapitre Premier de ce topic, paru le 26 avril 2013 : Ltc Lecture/La-magie-oubliee-un-roman-genial-signe-matbak. Et dès à présent le Chapitre Deuxième… qui est un préambule incontournable, une mise en bouche supplémentaire, invitant le lecteur à connaître la suite. Moins rythmé que le Premier Chapitre, ce Deuxième Chapitre pose les jalons d'un scénario qui étonnera plus d'un lecteur. Bonne évasion ! Jean DORVAL.
LTC Lecture : Découvreur de talent !
© Photo ci-dessus : http://www.miglo.net
"LA MAGIE OUBLIéE."
CHAPITRE DEUXIEME
Andil sentait le vent souffler sur son visage. Il ouvrit les yeux. Il se trouvait dans une immense plaine. Il n'y avait que des fleurs et de l'herbe à perte de vue. Il n'y avait aucun relief, et pas un seul obstacle pour couper la ligne d'horizon. Une voix claire s'éleva dans son dos : "L'heure de la révélation approche."
Le voleur se retourna. C'était une femme aux longs cheveux blonds et aux grands yeux verts qui se tenait face à lui. Elle portait une robe de larges feuilles, qui scintillaient mystérieusement.
Devant ce personnage qui semblait sortir de ses plus beaux rêves, Andil demeura en admiration. Puis la phrase qu'elle avait prononcé lui revint à l'esprit.
"Quelle révélation ?"
© Photo ci-dessus : http://lesmemoiresdestel.com
Elle ne répondit pas, et s'approcha. Elle semblait jeune : son visage était pur, et innocent. Mais Andil décelait dans ses yeux une grande sagesse et un âge avancé. Il était impossible d'estimer son âge avec certitude.
Elle était maintenant si proche de lui qu'il pouvait sentir son parfum délicat.
Andil s'éveilla en sursaut. Il lui arrivait de rêver que très rarement, et en général, ses rêves étaient moins énigmatiques que celui-ci.
Il se trouvait dans un lit. Le plus confortable dans lequel il ait dormi au cours de toute sa misérable existence. Il se sentait vidé de ses forces, son corps meurtri et faible lui faisait affreusement mal. Il était même incapable de bouger. Il était dans une chambre spacieuse, éclairée par une large fenêtre. Il y avait un bureau où s'entassaient bon nombre de parchemins manuscrits, et quelques étagères sur le mur, juste au-dessus, où reposaient quelques dizaines de livres.
© Photo ci-dessus : http://www.manzac.com
Andil se redressa péniblement. Il avait mal, mais constata avec surprise que les blessures internes de son épaule et sa cuisse semblaient s'être refermées. Quelqu'un avait placé des bandages sur son genou gauche et son poignet droit.
Il attendit là, en silence, en repensant à son rêve. Il n'avait jamais vu une plaine aussi vaste, et la femme lui était encore moins familière. Ce ne pouvait être que son imagination. Mais pour ce qu'elle lui avait dit, Andil ne trouvait pas d'explication satisfaisante. Cela paraissait complètement absurde.
"C'est l'heure de la révélation."
Cette phrase s'était ancrée dans son esprit, et il tentait en vain d'y répondre. Après un certain temps, Andil s'allongea de nouveau et essaya de se reposer. Il ne s'était jamais senti aussi affaibli qu'à ce moment. Et pourtant, il en avait passé, des heures sombres, dans la faim, la crasse et la solitude des mendiants.
Il s'endormit quelques minutes, et à son réveil, le rêve de la plaine était balayé par une autre question, bien plus importante, apparue parmi tant d'autres : "Où suis-je ?"
© Photo ci-dessus : http://www.domainedechantilly.com/domaine-de-chantilly
Le voleur se trouvait dans une chambre lumineuse, une petite fenêtre ouverte laissant le soleil l’éclairer. Il y avait un bureau sur lequel s’entassaient des carnets et des parchemins manuscrits, dans un désordre total. La plume avait été laissée dans l’encrier. Le bureau fait de planches grossièrement taillées se trouvait à côté d’une étagère fixée au mur. Quelques très vieux livres y étaient rangés soigneusement. L’épaisse couche de poussière qui les recouvrait suggéra à Andil qu’ils n’avaient pas bougé d’ici depuis longtemps. Il y avait aussi un placard fait d’un bois sombre.
Andil attendit encore une heure, allongé dans le lit, sans pouvoir trouver le sommeil. Il pensait à son ancienne vie, sa vie de toujours, celle d’un mendiant et d’un cambrioleur. Il n’avait rien connu d’autre que cette vie-là. Il n’avait rien connu d’autre que Valgos. Et pourtant, il allait devoir fuir. Si jamais il se faisait capturer, qui sait ce qui pourrait lui arriver. Andil constata avec amertume qu’il n’avait pas d’autre choix que de s’échapper indéfiniment. Il ne pourrait même plus s’arrêter dans une ville pendant plus d’une semaine : le voleur était sûr que Clavilius avait les moyens de le faire poursuivre sans relâche. Et qu’il n’hésiterait pas à le faire. Angoissé par son avenir flou, Andil était plongé dans ses sombres pensées lorsqu’un homme fit irruption dans la chambre.
Il avait de courts cheveux roux, ternes, et des yeux en amandes d’un noir profond. Sa bouche fine se tordait parfois en un tic nerveux. Des rides marquaient sa peau mate. Andil ne lui aurait pas donné plus de quarante-cinq ans. Mais il était loin du compte en réalité… Les yeux intenses se plantèrent dans ceux du voleur. Cet air soupçonneux ne plaisait guère à ce dernier.
- Qui es-tu ? L’interrogea l’homme.
- Je vous retourne la question, répondit froidement Andil.
L’homme perdit soudain tout son sérieux et éclata de rire. Andil en fut stupéfait.
- Très bien mon gars, je vois que tu es une forte tête… J’aime ça, déclara t-il en reprenant son air de défi.
- Moi je ne vous aime pas tellement.
Son interrogateur sembla ignorer la remarque et resta silencieux l’espace de quelques secondes, évaluant Andil.
- Tu n’es pas vraiment bien placé pour refuser de te présenter, mon gars… Je t’offre l’hospitalité dans ma maison, dit-il en pointant le plancher du doigt. C’est la moindre des choses lorsqu’on est recueilli par un inconnu. Et tu devrais me remercier, naturellement.
Le voleur ne répondit pas. L’homme sourit et ajouta :
- Tu n’es pas très bavard, mon gars. Tant pis, je vais me présenter… Tu sembles être le genre de personne avec qui il faut faire le premier pas.
Andil lui jeta un regard meurtrier que son hôte ignora de nouveau.
- Je suis Shol, ancien Grand Mage de la cour du roi, reconverti dans l’alchimie. Ravi (Andil remarqua à quel point ce mot sortit difficilement) de te rencontrer. Et toi, qui es-tu ?
- Si vous êtes mage, répliqua sèchement Andil, vous n’avez qu’à le deviner.
Cette réponse cinglante provoqua un vaste silence. Le voleur savourait sa réplique intérieurement, tout en fixant Shol avec mépris. Le mage, quant à lui, tentait difficilement de contenir sa colère. Andil afficha un sourire moqueur.
- C’est vrai, vous n’avez qu’à utiliser votre fluide magique ou je ne sais quoi. Ne perdons pas de temps en questions futiles.
- Tu as raison, finit par dire Shol, apaisé. Ce ne sera pas nécessaire de t’interroger, mon gars, car la vérité saute aux yeux.
- Tant que ça ?
Subitement, Andil sentit le regard du mage le traverser, comme si Shol regardait au fond de son crâne. Les yeux sombres l’observaient avec une intensité croissante, qui semblait éplucher chaque couche de l’esprit même en les lisant à la vitesse de l’éclair. Andil détourna immédiatement la tête et rompit l’étrange hypnose.
Shol laissa échapper un gloussement. Le voleur afficha un air effrayé.
- Tu es un mendiant qui a toujours vécu dans la pauvreté. Tu es seul, mon gars. Absolument seul. Mais tu étais satisfait de cette vie. Un événement extrêmement récent a bouleversé tout cela. A présent tu as perdu tous tes repères et tu doutes. Je sais également que tu pratiquais une activité illégale… (Andil pâlit radicalement, et le mage lâcha un ricanement) Mais je ne sais pas laquelle, reprit-il (le voleur se détendit… un peu). Je n’ai pas eu le temps ni l’énergie de t’inspecter de A à Z, mon gars, mais c’est suffisant pour moi. Je sais que tu n’es pas mauvais.
- Comment pouvez-vous le savoir ? Je sais ce que je suis bien mieux que n’importe quel savant, devin, mage ou dieu !
Andil était furieux, son ego frappé. Comment un inconnu pouvait-il lire ses sentiments et le juger aussi facilement ?
- Ce qui importe, affirma Shol, ce n’est pas ce que tu es, mais qui tu es.
- Je ne vous suis plus, soupira Andil.
- Tu comprendras le moment voulu, mon gars, dit-il en souriant. Mes pouvoirs me permettent de sonder l’esprit d’une personne par l’intermédiaire du regard. Je lis le tempérament, les convictions les plus intimes et les sentiments. Et la cerise sur le gâteau : je peux percevoir la nature profonde des gens. Mais je sais bien que mes pouvoirs ne me révèlent pas tout au sujet de ma cible. En fait… Il existe certaines choses à ton sujet que tu ne sais pas toi-même. Ces choses là, je ne peux pas les percevoir puisque je ne peux lire seulement ce que tu sais sur toi-même.
Andil tentait de démêler les paroles de Shol, sans succès. L’homme sourit et continua :
- Bien. Quel est ton nom ?
- Je m’appelle Andil.
- Tu es prêt à m’en dire plus ? … Non ? … D’accord. Mais je te demande de répondre à deux dernières questions.
- Je vous écoute, répondit-il, agacé.
- Tout d’abord, je t’ai retrouvé à moitié mort dans ma cave. Comment es-tu arrivé là, mon gars ?
- Je n’en sais rien.
- Tu mens.
- Vous n’en savez rien.
- Dis-moi la vérité.
- Je regrette, c’est impossible.
Cette dernière phrase exprimait tout sauf du regret.
- Tu me le diras peut-être plus tard… Et sinon, la seconde question, plus importante…
Les yeux du mage se mirent à briller. Il sortit de la chambre et y rentra une poignée de secondes plus tard, un coffret entre les mains. Il s’agenouilla près du lit, et l’ouvrit sous les yeux d’Andil. Une faible lueur en sortit. Le visage du voleur se figea dans une expression d’émerveillement. Il s’agissait des étranges gants de cuir trouvés dans le maigre tunnel qui l’avait mené dans la cave de Shol.
- Qu’est-ce que c’est ? Demanda Shol.
- Je…
Andil fixa Shol avec hésitation. Une petite voix jaillit du fond de son esprit : « Pourquoi ne pas lui faire confiance ? Après tout, c’est lui qui t’a recueilli, il t’a peut-être sauvé la vie. N’est-ce pas là un gage de bienveillance ? Il est là pour t’aider, alors autant lui expliquer au moins ça. »
Andil se mit alors à lui raconter comment il s’était procuré les gants. Shol écouta avec une grande attention. Il referma ensuite le coffret d’un air solennel et le posa sur la table de chevet. Le mage expliqua à Andil que ces gants étaient ensorcelés, par un enchantement très puissant mais inconnu jusque là. En voyant les étoiles briller dans les yeux du voleur, il ajouta :
- Mais je te conseille de ne pas les enfiler. Je peux ressentir leur puissance, sans même les avoir mis. On ne sait jamais si c’est un maléfice destiné à nuire à celui qui les porte, mon gars, mieux vaut rester prudent. L’enchantement n’est pas ma spécialité. J’aurais un Maître Enchanteur à te présenter. Il pourra peut-être te dire de quoi il s’agit. Mais fais très attention ! N’en parle à personne d’autre ! C’est compris ?
- Ces gants… Ont-ils de la valeur ?
- L’argent ! (le visage de Shol devint pourpre) Toujours l’argent ! Tu ne te rends pas compte ? Ta découverte vaut peut-être bien plus que de l’argent ! … Et je te le répète, mon gars, ne dévoile rien à personne ! Ces objets pourraient attirer la convoitise des sorciers les plus dangereux.
- Très bien, répondit Andil, convaincu par le dernier argument. Je vous promets de garder l’existence de ces gants secrète.
- Tu ne devrais pas avoir de mal pour ça, vu avec quelle méfiance tu traites les gens…
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Shol expliqua à Andil qu’il avait utilisé des potions fabriquées par ses soins pour cicatriser ses blessures. Les moins graves avaient déjà disparu. Cependant, sa cheville douloureuse ne se portait pas mieux. Le blessé fut étonné de remarquer la disparition totale des plaies infligées par les flèches, même s’il sentait son épaule faible, tout comme sa cuisse. Shol avait utilisé ses meilleures potions pour accélérer la guérison, et cela avait très bien fonctionné. Mais le mage lui dévoila qu’il ne pouvait rien faire pour sa cheville, qui était cassée. L’art de l’alchimie pouvait fermer toutes les plaies, mais était inefficace sur les os brisés.
- Je peux encore tenter quelque chose, mon gars, mais c’est assez dangereux.
- Dites toujours, marmonna Andil.
- Il y a peu de temps, commença t-il en se levant pour faire les cent pas, j’ai mis au point une potion capable d’accélérer considérablement la régénération du métabolisme. Ce que j’ai utilisé pour les plaies ne concernaient que la cicatrisation, mais là, c’est ton organisme entier qui va littéralement changer de rythme, car je n’ai pas encore trouvé comment agir uniquement sur les os. Donc, tout ton corps changera après ingestion de la potion. Tes cheveux, tes ongles pousseront plus vite. Ta digestion sera plus rapide, tu devras faire tes besoins plus souvent. Et bien sûr, l’os de la cheville se reformera en trois ou quatre jours. Cela est contraignant, mais pas vraiment dangereux pour ta cheville. Ce qui m’inquiète, ajouta Shol en se tournant vers le voleur, c’est ton cœur. Le maintenir à un rythme élevé le fatiguera, et tu pourrais subir un arrêt cardiaque une fois l’effet du traitement dissipé.
- Mon cerveau sera aussi plus rapide ?
- Oui, ce médicament touche tous les organes. Tu bouges, respires, réfléchis bien plus vite, sous son effet. Mais le changement subit de rythme métabolique peut provoquer de graves séquelles… En supposant que tu survives.
- Ce n’est pas comme si j’étais fragile, déclara le blessé. Je comprends les risques, assura t-il en voyant le regard interloqué de Shol, mais je veux boire cette potion.
Le mage poussa un long soupir.
- Ce ne sera pas faute de t’avoir prévenu, mon gars.
Sur ce, il sortit de la chambre, et y entra de nouveau quelques minutes plus tard. Il tendit vers le voleur une minuscule fiole emplie d’un liquide bleuâtre. Ce dernier s’en empara d’un geste lent.
- Bois tout, j’ai dosé.
Andil hésitait. Il savait que rester chez son hôte pendant des semaines était risqué. La garde de Valgos le cherchait en ce moment même, en plus des hommes de main de Clavilius. Il estimait qu’il se passerait environ une semaine avant que tout ce monde étende ces recherches jusque chez le mage. Il n’avait pas le choix, il devait boire pour être sur pied quelques jours plus tard et prendre la fuite aussitôt. Mais pour aller où ?
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Il avala d'une gorgée le contenu de la fiole. Elle avait un goût très acide.
- Je ne sens rien… C’est normal ?
- Attends qu’elle soit digérée. Dans quelques heures, mon gars, le monde te paraîtra étrangement lent. L’effet se dissipera dans cinq jours. La malléole externe est sévèrement fracturée, d’ici là, il faut ménager ta cheville. Compris ?
- Compris. En attendant, qu’est-ce que je vais faire ?
- On discutera ensemble.
- Génial, grogna le blessé avec mécontentement.
- Je te laisse, mon gars, j’ai du travail.
Shol sortit de la pièce, et Andil se retrouva seul.
Sans qu’il puisse s’expliquer pourquoi, il trouvait son hôte sympathique. Il n’était ni très amical, ni très charismatique, mais il y avait chez lui une espèce d’aura de bienveillance. Il semblait n’être fait que de bonté et de bonnes intentions. Le fugitif avait envie de se confier à lui, mais sa méfiance habituelle avait le dessus pour le moment.
Des heures après cette conversation, il essayait vainement de trouver le sommeil, lorsqu’il sentit son corps se transformer.
Son pouls s'accéléra brutalement. Chacun de ses membres se convulsèrent violemment, il sentit une vague de chaleur secouer son être. Il avait la chair de poule, son corps entier brûlait de l’intérieur. Sa respiration devenait très rapide, il sentait sa poitrine se soulever puis s’affaisser bien trop vite. Ses jambes et ses bras se raidissaient, s’étiraient, à tel point que le voleur eu l’impression de se faire écarteler. La chaleur s’accentua, puis une violente douleur s’empara de lui, si bien qu’Andil voulu hurler. Mais avant même qu’un son ne sorte de sa bouche, cette étrange crise s’évanouit brusquement.
Tout son corps, en ébullition il y a quelques secondes de cela, retrouva son état normal en un instant. Il gisait là, étendu sur le lit, tout à fait immobile. Le voleur passa sa main sur son visage. Il se sentait bien, il n’y avait rien d’anormal. Il se demanda même si la potion avait réellement de l’effet. Il se redressa, pour s'asseoir. Les paroles de Shol lui revinrent à l’esprit. Il lança son oreiller en l’air. Celui-ci se déplaça lentement dans le vide, en tombant peu à peu. Il compta cinq secondes avant que l’oreiller ne touche le sol.
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Les deux jours qui suivirent, Andil s'ennuya fermement. Il percevait le monde d'une autre manière, comme le lui avait expliqué le mage. Tout se passait avec une lenteur exaspérante, et ainsi, la journée devenait interminable. Le moindre de ses mouvements, devenu extrêmement rapide, surprenait Shol. A l'inverse, le fugitif devait patiemment attendre que son hôte finisse chacune de ses phrases. Les plus longues d'entre elles pouvaient durer cinq minutes selon Andil. Il devait ensuite se forcer à parler lentement pour que son interlocuteur le comprenne. Malgré ses efforts, il n'était pas rare qu'il lui soit demandé de répéter moins vite. Le voleur restait presque constamment dans la chambre, et y dormait une grande partie de son temps. Lorsqu'il s'éveillait, il rêvait de l'usage qu'il pourrait faire de la potion de Shol si seulement son effet était plus court.
Il boirait, puis, trois ou quatre heures après, son corps empli d'une énergie mystérieuse s'introduirait dans une demeure vide qu'il aurait espionnée auparavant, pour y prendre tout objet de valeur. D'ordinaire, un cambriolage pouvait durer entre dix et vingt minutes, sans prendre le temps de fouiller toute la maison. Mais grâce à la potion, il pourrait la retourner dans tous les sens plusieurs fois, en crochetant toutes les serrures de la maison, sans y rester plus de quatre ou cinq minutes...
Andil avait l'habitude de préparer soigneusement chacun de ses cambriolages en rôdant autour de sa «cible». Il choisissait les plus belles demeures, celles dans lesquelles il était sûr de pouvoir trouver le meilleur butin possible. En espionnant toute une journée, il pouvait savoir qui vivait là, l'emploi du temps du maître de maison et de sa famille, de ses éventuels domestiques. Le voleur ne prenait aucun contact avec eux, il se contentait d'observer, et de noter chacun de leurs faits et gestes. Toutes ses séances d'espionnage ainsi que le cambriolage lui-même se passaient toujours le même jour. Andil évitait de choisir un Dimanche, jour pendant lequel la maison ciblée était en général constamment occupée. Il fallait tout d'abord être certain que la maison soit vide pendant qu'il passait à l'acte, et il notait soigneusement les heures les plus favorables à son crime. Il ne devait pas y avoir de témoins non plus, et il préférait choisir d'intervenir tôt le matin ou bien tard dans la nuit.
Puis, il fallait trouver l'accès le plus simple possible. Andil évitait les effractions trop flagrantes. Si on laissait une fenêtre ouverte par inadvertance, il s'y engouffrait avec plaisir, étant donné que le crochetage de la porte d'entrée pouvait prendre un temps considérable selon la serrure. Une fois à l'intérieur, il cherchait tout d'abord des coffres forts, des boîtes à bijoux, des cachettes diverses dans lesquelles se trouvaient le butin de valeur. Le cambrioleur ne pouvait en saisir énormément, car en cas de fuite forcée, toute acrobatie était impossible. Avec un sac bourré de tableaux ou d'argenterie, il serait ridiculement arrêté. L'idéal était de trouver des pierres précieuses, des pièces d'or ou des bijoux. Il remplissait un petit sac accroché à la ceinture, ou glissait ce qu'il pouvait dans ses larges bottes. Il ne prenait que peu de temps, toujours moins de vingt minutes, et repartait en s'assurant que personne ne le voyait. Plus il était discret et rapide, moins l'intervention était risquée.
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Andil éprouvait de véritables frayeurs, dans ces moments d'avides et frénétiques recherches. Le moindre bruit le faisait sursauter, malgré ses efforts pour conserver son sang-froid. Il savait pertinemment qu'un cambriolage n'était absolument jamais sûr. Malgré des semaines de préparation, de repérage. Malgré une effraction nette, sans bavure. Malgré une connaissance parfaite des lieux, de ses habitants. Malgré une discrétion, une vitesse irréprochable. Malgré une grande expérience en la matière. Malgré tout cela, il suffisait d'un imprévu – un simple détail – pour bouleverser la situation et condamner Andil. Un témoin jaillissant de nul part, un habitant s'éveillant subitement au beau milieu de la nuit. Un hasard du destin suffisait pour tout gâcher. La bête noire du cambrioleur. Une source de stress, d'angoisse perpétuelle.
Et à présent qu'il bénéficiait d'une boisson capable d'anéantir cette peur, de le rendre invulnérable, insaisissable... Il devait rester là, comme un patient faible et incapable de s'appuyer sur sa jambe gauche. Toute la journée – qui semblait en durer trois – à ne rien faire d'autre que dormir, et manger. Un calvaire qu'Andil avait du mal à supporter. Shol venait parfois prendre de ses nouvelles pendant la journée, mais ils parlaient beaucoup le soir, et dînaient ensemble.
Bientôt, Shol sut presque tout de la vie d'Andil. Elle se résumait très simplement, par une enfance passée à vagabonder dans les rues, à trouver la protection de quelques bienveillantes personnes, à en fréquenter de mauvaises. Il raconta aussi son premier amour, sa fin, son désespoir. Et la solitude, la méfiance qui l'habita. Le mage l'écoutait avec beaucoup d'attention et de compassion. Pouvoir enfin faire confiance à quelqu'un avait réellement libéré Andil d'un poids pesant sur sa conscience.
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Le soir du second jour, après la discussion mettant fin à l'histoire d'Andil, le voleur alla se coucher. Pour la première fois depuis longtemps, il se glissa sous les couvertures avec l'agréable sentiment d'avoir passé une excellente journée accompagné d'un ami. Un sourire sur le visage, il réalisa qu'il n'avait plus la moindre envie de s'enfuir une fois sa cheville guérie. Il sentait nettement qu'il ne s'écoulerait plus beaucoup de temps avant qu'elle ne se rétablisse complètement. Il avait enfin trouvé quelqu'un à qui il pouvait faire confiance, et cela arrivait maintenant qu'il était en cavale. Il savait bien que tôt ou tard, les gardes de Valgos organiseraient leurs recherches du côté de la forêt, et trouveraient la maison du mage. Si Andil était encore là à ce moment, Shol serait reconnu comme étant son complice, et condamnable au même titre que lui. Cependant, s'il devait fuir, il ne savait pas où aller. Errer seul sur les routes le ferait repérer bien trop vite. S'il s'en éloignait, il se perdrait au milieu de la nature, où il ne saurait survivre, ni se repérer. Andil se laissa bercer par le cours de ses pensées, et finit par sombrer dans le sommeil.
Il regretta plus tard de ne pas avoir agit ce soir là.
Fin du IIème Chapitre. La suite bientôt, très bientôt, dans le IIIème Chapitre !
© Matbak, le 26 avril 2014, pour LTC Lecture.
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16/04/2014
"LA FLEUR DU MâLE."
"A." - Ma Muse.
Dans la nuit brune de ta chevelure,
Sur ton front repu d’émotions,
Je voyage au fil du temps qui passe,
Je suis dans tes pensées,
Et tu occupes tout mon esprit
Tu es Phœbé à la couronne d'or,
Le corps beau libre passant,
La bombe incandescente qui me ranime
Que tu es belle quand tu me souris,
Quand la joie s’envole de ta bouche,
Comme un papillon bleu
Alors à tire-d’aile, je chante ma Victoire pour toi,
Celle de t’avoir mise à nue pour ma plus grande gloire,
Je baise tes pieds, tes longues jambes,
Toute l’avant-garde de mon désir pour toi
Tu es mon rêve éveillé,
Mon océan bouleversé,
Ma tanière coquine,
Pour qui je chante sans cesse ce refrain insensé
Partageons ce baiser à deux,
Ce baiser pour deux,
Embrassons-nous à tout moment,
Pour mieux ressentir l’écume des jours
Je mets mes mains mouillées sur tes hanches,
Afin d’y faire couler une eau fraîche et limpide,
Jusqu’à tes limites intimes
Ma Belle,
Comme on rallume un Soleil,
Au cours de ma demande en épousailles,
Je compte sur ta bonté,
Car sans modestie aucune, je t’aime
Mon étoile filante,
En écoute rapprochée,
Je suis le seul Abonné à ton cœur,
J’adhère à ta LoveBoxe
Avec toi, je réapprends à cultiver un bonheur simple,
Et de notre grand lit-créateur,
Nous parcourons le Nouveau Monde,
En renouvelant notre découverte
Du bout de mes lèvres, je suis le berger de tes soupirs,
Je me grise à volonté,
De ta peau brûlante et de ta douceur gourmande,
De ton charme profond, magique,
Comme au buffet de l’Eternité
© Jean DORVAL, le 15.04.2014, pour LTC Poésie.
Crédit photos : © http://www.artistic-nude-images.com
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15/04/2014
"JE SUIS CELUI QUI MURMURE à TES OREILLES."
"A." - ma Muse,
Je suis celui qui murmure
A tes oreilles des mots doux,
Ceux que tu attends
Depuis que je te connais,
Le souffle de l’envol retrouve son rythme,
L’aube a un nouveau zéphyr,
L’aube a un nouveau sourire
Sous les nuages argentés,
Le lit du torrent de la Vie,
Nous porte l’un vers l’autre
Quand la nuit s’enfuit,
Glissons à l’unisson sur les flots argentés,
Sans retenue
Vertiges d’allures lascives,
Femme d’accords majeurs,
Tu réjouis tout mon être-chair
Moissonnons ensemble le vivant,
Brassons le merveilleux, l’éphémère renouvelé,
Vainquons jusqu'aux déserts arides
Aux coups redoublés du vent,
Tombons, main dans la main,
Afin de mieux ressentir l’abîme du désir
Tu es le fruit charnel,
Savouré du bout des yeux, puis des lèvres,
Mordu à pleines dents
© Photo ci-dessous : http://dessintraitdunion.net
La voile libre de notre bateau ivre drape l’horizon,
Nos sens ne sont plus vagues,
Ce sont des embruns déchaînés, le flot échoué sur la grève
Nous sommes la Voix de la déraison,
Rien ne peut arrêter l’instant présent,
Ni le partage de la folle passion
J’embrasse ta bouche,
Comme on va à la cueillette aux baisers
Chaque jour, bercé par l’émotion,
Je me blottis entre tes seins, comme pour mieux renaître
Mon cœur est plein de vers qui osent tout pour toi,
Tu es la Dame de mon cœur,
Celle qui me consume de l’intérieur
Ton miel est un don,
Je touche ta Lumière du bout du doigt
Tu fais éclore le soleil aux aurores,
Alors, le jour ruisselle comme enfanter par toi,
Tu répares le Monde d’un coup de baguette de Chef d’orchestre,
Et rajeunis à perpétuité mon Amour pour toi
Alternativement,
Tu me rends feu de Joie,
Tout feu de toi !
Le long de l’escalier menant à notre couche,
J’allume pour toi un cierge dédié à l’Amour,
Un Phare dans la nuit câline,
Ce feu sacré caresse ton corps que je parcours dans le clair-obscur
Ma flamme rampe, lèche ton corps,
Scintille jusqu’à la pointe de tes seins,
Nos bras épousent l’Univers,
De magiques spirales mêlent nos empruntes
Nos soupirs allument la voûte stellaire,
Ravivent les braises de l’Éternité,
Nos voix ne sont plus faibles,
Elles clament le renouveau du Printemps
Nous sommes les voyageurs de Saturne,
Qui se cherchent, se recherchent,
Et s’atteignent finalement toujours
Nous sommes les Amants de la Tendresse,
Les voyageurs de nocturnes transports,
Qui signent sous le regard des Anges,
Leurs plus belles lettres de faiblesse,
Leurs plus beaux mots d’allégresse
Nous ne pouvons réaliser notre salut,
Qu’en entrant l’un dans l’autre
Au temple de nos désirs,
Nos deux corps consacrés, réservés, se tutoient,
S’abreuvent à la source du frisson
Je suis celui qui murmure
A tes oreilles des mots doux,
Ceux que tu attends
© Jean DORVAL, le 13 avril 2014, pour LTC Poésie.
Crédit photos : © http://www.artistic-nude-images.com
00:17 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "je suis celui qui murmure à tes oreilles.", jean dorval, poète lorrain, jean dorval pour ltc, poésie, lorraine, metz, inauguration, centre pompidou-metz, moselle, coupe du monde de football, législatives, 2012, présidentielles, metz vaut bien une messe, jean dorval pour ltc poésie | Facebook |
05/04/2014
"METZ VAUT BIEN UNE MESSE !"
La gare.
A la nuit tombée, il est des villes où souffle l’esprit....
Il est des cités qui tirent l’âme de la léthargie
Des lieux inspirateurs dont les cahiers de poésies s’enrichissent
Des lieux aux « vers luisants »
Où il n’est point de déracinés
Comme aux jardins sur l’Oronte
Montage-photos messin en UB-2.3.0.
D’un élan passionné, je l’affirme
Metz la nocturne vaut bien une messe
Saint-Etienne dévoile alors ses Chagall luminescents
Et le « Sculpteur de Lumière » Yan Zoritchak l’indécent,
de Saint-Pierre-aux-Nonnains s’en fait l’écho effervescent
La nonchalance estivale invite à de douces promesses
La gare suite...
Sur des flancs millénaires baignés par la Moselle
Que l’on aperçoit de la Butte Sainte-Croix
Se reflète un clair de Lune lascif
Esquissant à la dérive une fluide Demoiselle
Aux charmes rendant possessif
Le CPM de nuit.
Conteuse de mémoires, Metz la tolérante,
Harmonieuse confrontation d’Histoire dérisoire
Hors de tes remparts tu fus jadis errante
Mais bien vite abolis furent tes souvenirs illusoires
Suivez les ballons dirigeables...
Bleutées comme l’étoffe partagée de Saint-Martin
Tes eaux révélées du Port Saint-Marcel
Forment l’encre inspiratrice de la plume de Verlaine
Berceau limpide des « Fêtes galantes » ou de la « Sagesse »
Les poètes maudits en ton sein furent inscrits
Un des Chagall de la Cathédrale Saint-Etienne de Metz...
La maison de Rabelais
Nous rappelle qu’en guise de bonnes victuailles
Pantagruel aurait bien fait ripaille de notre bonne vieille « tot’prête »
A l’Opéra-Théatre belle lotharingienne
Donne nous comme à l’Amphithéâtre jadis
Notre verbe et nos entrechats quotidiens
Même si pour cela, en Fournirue, nous devions en perdre « les têtes »
Rencontre du 3ème type, Place Saint-Louis...
De la Fête de la Musique ton Arsenal comme tes Rues résonnent encore
Et tu nous pousses jusqu’à l’aurore
Quand de la Place Jeanne d’Arc coule la bière blonde couleur d’or
Aux Trinitaires, Sainte-Ségolène jure de son innocence alors
A la Fête Nationale ton ciel s’illumine de bouquets tricolores
Et de beaux artifices resplendissent
Metz-Etincelle, tu portes ton habit de poussière de comètes en ©Technicolor
Et les messin(e)s sous le charme t’applaudissent
Le temple neuf.
Tandis que de gerbes cristallines vieilles de quarante ans
Tu t’animes mutine
Exhaussant nos prières
Du Lac aux Cygnes, tu contes tes opalines
Et non loin de là, ton Corso parade multicolore
Comme au plus sublime soir du Carnaval de Venise
L’exubérance fleurie insuffle l’âme au décor
Et du haut de l’écrin le plus beau
L’Elue sucrée et tentatrice du panier choyé des Mirabelles,
Fruit défendu, dévoile ses charmes, ceinte de ses dauphines
Les quais de la Moselle au centre ville.
Tout âge portant ses fruits
Il est grand temps pour nous de les cueillir
Ces Mirabelles là symbolisent l’éternel féminin
Le fruit entendu
Et au mai de l’automne
Ces pulpeux délices passeront la promesse des fleurs
00:30 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : jean dorval, poète lorrain, jean dorval pour ltc, poésie, lorraine, metz, inauguration, centre pompidou-metz, moselle, coupe du monde de football, législatives, 2012, présidentielles, metz vaut bien une messe, jean dorval pour ltc poésie | Facebook |
27/03/2014
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16:56 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : charly 9, d'après le roman de jean teulé, éditions julliard, adaptation de sébastien lenglet, opéra-théâtre de metz-métropole, création, avril 2014, crocodiles (le groupe), the band, louis armstrong, what a wonderful world, dead can dance, niagara, les p'tits-déjs d'ltc live, palma violets, best of friends, 99 red ballons, nena, joe jackson, the joe jackson band, acdc, a-ha, la scène d'ltc live, la communauté ltc live, ltc live : "la voix du graoully !", david bowie, the next day, nouvel album 2013, jean dorval, jean dorval pour ltc live, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, ue, union européenne, europe, yom, & the wonder rabbis, klezmer zozio'party, jewish'mix, musique klezmer, peuple juif, les hébreux, orient, moyen-orient, claude vanony, les parisiens, la bête des vosges, que je t'aime | Facebook |